Astuces pour améliorer l’efficacité énergétique : les compétences préalables derrière les factures de carburant
Le 16 octobre 2024
Est-il possible d’économiser de l’argent sur le carburant en relaxant? Ou en mangeant mieux? Pour les conducteurs, les conseils sur l’efficacité énergétique abondent, mais en général ces choses-là n’en font pas partie. On entend plutôt des listes de recommandations, comme vérifier la pression et l’usure des pneus, réduire la marche au ralenti, la conduite agressive, un entretien de véhicule adéquat, etc.
Mais ce qu’il manque à toutes ces lignes directrices, c’est la façon de libérer les compétences qui se cachent derrière ces suggestions, qui sont d’ailleurs très pratiques. Quelles sortes d’habitudes les conducteurs doivent-ils développer afin de se rappeler de surveiller régulièrement la pression des pneus et l’entretien général de leur véhicule. Que peuvent-ils faire pour se calmer avant de commencer à conduire de façon agressive?
Pour vous aider, voici les trois principales catégories de conseils en matière d’efficacité énergétique, ainsi que les compétences préalables nécessaires aux conducteurs pour toujours mettre ces conseils en pratique.
Entretien de véhicule (compétence préalable : inspection)
Il est clair que vous pouvez économiser du carburant en gardant une bonne pression des pneus, une profondeur de bande adéquate, et votre véhicule en bon état. Mais si les conducteurs ne sont pas formés pour avoir « des yeux de lynx » dans le cadre des inspections ou des rondes de sécurité, ils passeront à côté de certaines choses, et ce régulièrement.
Alors, comment peut-on changer leur point de vue envers les inspections, soit d’une obligation à une activité plutôt agréable? Renforcez la vigilance en matière d’inspection avant départ avec de la motivation. Cachez des marquages sur leur camion qui ne peuvent être détectés qu’avec une ronde rigoureuse, puis récompensez les conducteurs lorsqu’ils les signalent. Considérez offrir des primes lorsqu’ils identifient des problèmes d’entretien ou de sécurité, même sur des véhicules ou de la machinerie qui ne leur appartiennent pas. Et faites attention aux temps morts lors des entretiens prévus. En effet, si vos conducteurs n’ont pas accès à un autre véhicule ou s’ils ne sont pas rémunérés durant ces arrêts, ils ne chercheront pas d’emblée les problèmes mécaniques.
En bâtissant une culture orientée vers l’inspection dans laquelle les conducteurs vont de l’avant pour trouver les problèmes d’entretien, ils assimilent les compétences qui leur permettent de produire un meilleur rendement énergétique, et profitent aussi de tous les avantages connexes.
Réduire la conduite agressive (compétence préalable : autogestion de la santé)
Bien entendu, il est acceptable de dire à quelqu’un de ne pas faire de la vitesse, de ne pas freiner brusquement ou de ne pas accélérer trop vite, mais dire seulement « de ne pas faire » quelque chose est un peu simplet. Lorsqu’il est question de conduite agressive, il existe plusieurs causes possibles, notamment l’impatience, la fatigue, ou même un sentiment de malaise lié au manque d’exercice ou à une alimentation malsaine. La colère peut monter facilement lorsque l’esprit d’un conducteur est si préoccupé.
Mais ces problèmes reviennent à l’autogestion de la santé, comme favoriser un meilleur sommeil, établir des habitudes alimentaires et de style de vie plus saines, ainsi qu’évaluer son bien-être émotionnel et être plus conscient de ses états d’âme.
Pour remettre les conducteurs sur la bonne voie, songez à investir dans une formation sur l’intelligence émotionnelle, ou encore à ajouter des consultations sur l’alimentation et le sommeil à votre programme d’aide aux employés. Si vous pouvez leur fournir les ressources et les aptitudes pour gérer leur propre santé, vous pourrez ensuite leur parler de gérer leur consommation de carburant, car ils conduiront avec un esprit lucide et stable.
Réduire la marche au ralenti (compétence préalable : planification d’itinéraire)
Si un conducteur est pris dans le trafic, est-ce sensé de lui dire de réduire sa marche au ralenti? Et si la météo le force à quitter la route? Bien qu’il y ait des facteurs hors du contrôle des camionneurs, il existe tout de même un grand nombre de choses qu’ils peuvent faire pour réduire la marche au ralenti et économiser du carburant. Mais ça prend de la planification. Et si cette compétence préalable n’est pas suffisamment développée, ils auront de la difficulté à cerner toutes les occasions possibles d’épargner du carburant.
Veillez à ce que vos conducteurs soient au courant des nouvelles applis mobiles et autres ressources qui font le suivi de la météo, de la circulation, des chantiers de construction, etc. Une préparation d’itinéraire qui se respecte devrait tenir compte de la destination, certes, mais aussi des arrêts pour le ravitaillement en carburant et pour le repos, du stationnement, ainsi que des heures de pointe aux endroits plus peuplés.
Les conducteurs ne seront pas toujours en mesure d’éviter les obstacles à l’efficacité énergétique. En effet, on ne peut rien faire contre les bourrasques sur les autoroutes en hiver. Mais la gestion de la consommation de carburant est une question d’occasions d’en économiser quand on peut, et la compétence préalable en matière de planification constitue le type d’aptitude qui peut aider un conducteur à anticiper l’utilisation évitable du moteur.
Évidemment, il existe d’autres facteurs dans lesquels vous pouvez investir pour économiser du carburant, comme l’aérodynamisme du véhicule. Mais si le conducteur est la clé de la gestion active de la consommation de carburant, investir dans les compétences préalables sera profitable à la longue. Et pas seulement en matière d’efficacité énergétique, mais aussi pour les autres avantages liés à la planification des itinéraires, à l’entretien adéquat et aux soins que l’on prodigue à soi-même.